samedi 17 avril 2010

TURKS ET CAICOS

Changement de décor radical, après une navigation de plus de 150 miles, nous atteignons la pointe Est de Providenciales, une des principale île des Turks et caicos.


Nous tombons sur une marina flambant neuve, le deck est superbe, il y a des bornes d’eau et d’électricité sauf qu’il n’y a PERSONNE! Encore une fois, “y’a rien là”, pas un bateau, pas un yacht. On s’amarre là où l’on veut et à terre il y a une boutique qui organise des sorties kayaks dans la mangrove (parc naturel)! On rencontre Alizée, franco-écossaise née aux Turks, elle nous explique en 2 mots que “oui, c’est l’anarchie totale ici, on ne produit rien, on importe tout, c’est un paradis fiscal en decomposition, des hotels grands luxes, vides ou Presque, cause? La recession, la crise américaine, le cyclone anna il y a deux ans…”bref, nous voici sur une île qui, fut un temps, était magnifique et où il faisait bon y vivre, mais aujourd’hui, c’est une sorte de légo géant pas fini!

Le lendemain, on trouve une autre marina, entrée par le lagon hallucinante, Katanka sert les fesses (ou les bouchins) pour rentrer, un dauphin nous montre la route, il ne nous lâchera pas jusqu'a ce que l'on soit amarrés! Ici au moins y’a des gens et un peu de vie, un peu...


Après deux jours à arpenter en voiture l’île de long en large, et à s’interroger sur le pourquoi de tous ces panneaux “for sold”, on se rentre à la marina et voilà Presque une semaine de stagnation totale pour la Katanka team.

En ce qui concerne l’équipage, certains partent et d’autres arrivent, enfin on va essayer car le volcan islandais vient metre son grain de cendres dans notre programme:

Jean est parti jeudi sur st domingue pour prendre un vol vers Paris vendredi aujourd’hui mais râté, il est bloqué en Rep dom…
Donc forcément idem pour Bernard, le beau-papa de Jules, 3è équipier pour la transat, il devait arriver samedi soir mais pour l’instant il est bloqué à Paris…
Moi je décolle dimanche matin pour montreal, ça devrait le faire…
Et puis y’a la météo, une belle fenêtre de sortie se présentait pour dimanche mais sans Bernard, on attend, sinon, on cogite à partir sur les Bermudes…à suivre!

ILS VOLCANS LES AVIONS...

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